Tanzanie - Jour 4 : parc national de Manyara
Après un lever aux aurores pour admirer le lever de soleil au camp (pendant tout le séjour je me suis levé à 6h du matin pour être sûr de ne rater aucun lever de soleil et je n’ai jamais été déçu), on a pris la direction du parc national de Manyara. Le parc est limitrophe du parc Tarangire et englobe un lac, le lac de Manyara.
Après seulement quelques minutes, on croise déjà les premiers animaux, notamment des girafes et des zèbres. Oui dès le matin c’est assez agréable !
On tombe également sur des buffles et des phacochères. Les phacochères font d’ailleurs partie de la triste liste des 5 animaux les plus moches d’Afrique mais pour ma part je ne trouve pas ça justifié. On prenait chaque fois beaucoup de plaisir à les observer en groupe, comme s’ils faisaient leur petite sortie du dimanche. Quand ils se mettent à courir, ils ont leur queue dressée vers le ciel, c’est vraiment très drôle !
On a fait notre première rencontre avec des hippopotames dans le lac, mais ils étaient assez loin. On en verra les jours suivants de beaucoup plus près.
A ce stade de l’aventure, nous n’avions toujours pas vu de félins. Je crois que dans le groupe nous étions tous impatients d’en croiser sachant qu’en safari, on n’est jamais sûr de rien ! Mais ce fut chose faite ce jour, autour du lac ! Deux lionnes qui avaient l’air assez intriguées et pas franchement rassurées de notre présence, planquée dans de hautes herbes.
On déjeunera en pleine nature avant de gagner le Bashay Rift Lodge dans la soirée pour un coucher de soleil aux couleurs démentielles et une nuit étoilée de folie.
Il faut savoir que les ciels étoilés dans l’hémisphère sud sont beaucoup plus beaux que dans l’hémisphère nord. En fait le centre galactique qui concentre la plus grosse densité d’étoiles n’est visible qu’en partie dans l’hémisphère nord, et au mieux un peu au-dessus de l’horizon, là où la pollution lumineuse est le plus importante. A l’inverse dans l’hémisphère sud, on peut voir le centre galactique entièrement et selon la saison (c’était le cas pendant mon voyage) en plein milieu du ciel, donc très visible.
J’avais hésité à prendre un objectif adapté pour les photos de ciels étoilés ainsi qu’un trépied mais j’ai dû faire des compromis (niveau encombrement) et je n’ai pris ni l’un ni l’autre. Malgré tout, en calant mon appareil comme je pouvais contre mon sac à dos pour ne pas bouger, et avec un objectif pas franchement lumineux, j’ai obtenu des résultats plutôt satisfaisant. Si je retourne là-bas un jour, pour sûr je serai mieux équipé !