Coup de foudre à Toulouse !

Fin juin 2021, Toulouse avait décidé de nous offrir un orage par jour (quasiment). Chaque soir le tonnerre se mettait à gronder et la pluie à tomber. Moi qui adore la chaleur et le ciel bleu, je vous raconte même pas mon humeur (n’insistez pas).

Un samedi soir, alors que je me baladais en ville, le ciel se fit (oui, du passé simple parce-que pourquoi pas ?) de plus en plus menaçant. Alors que je commençais à souffler, je me suis vite aperçu que le ciel était pas mal joli. Allez ça va, quitte à prendre la flotte, autant faire une ou deux photos de l’ambiance !

Le pont des catalans sous un ciel orageux

Le pont des Catalans sous un ciel menaçant

Je commence à presser le pas alors que les premiers éclairs déchirent le ciel au loin. Bon… il pleut pas encore, j’habite pas très loin, je décide de prendre le pont Saint-Pierre pour revenir vers la ville histoire de faire quelques autres photos. Il fait déjà assez sombre et le temps de pose sur chacune de mes photos est de 3 secondes. Par chance j’avais mon trépied.

Alors que je prends une photo, la foudre frappe. On l’aperçoit sur la photo (ci-dessous), mais il est trop à gauche (sinon c’est trop facile). L’atmosphère prend une couleur bleue assez surprenante.

Il commence à y avoir de plus en plus d’éclairs et je me mets en tête d’en capturer un (ou plus hein, mais ne soyons pas trop gourmand !). Je me rends compte assez vite que c’est impossible de déclencher au moment où la foudre frappe. J’ai systématiquement un temps de retard (la vieillesse, tout ça).

Changement de technique donc, mon appareil est sur le trépied, et je déclenche l’intervallomètre pour faire des photos en continu (les photos s’enchaînent sans pause). Je finis par capturer un éclair ! Youhou ! Mon premier coup de foudre on peut dire :)

Coup de foudre au-dessus du pont des Catalans

L’orage se déplace et rapidement il passe derrière les bâtiments et je ne vois plus les éclairs. Il est temps de rentrer chez moi alors qu’il commence à pleuvoir. Pleuvoir fort. Très fort ! J’accélère, j’arrive place Saint-Pierre. Les éclairs sont de plus en plus nombreux et sont maintenant au-dessus de l’hôtel Dieu, de l’autre côté de la Garonne.

Bon, qu’est-ce que je fais ? J’ai bien envie de tenter une photo ou deux là ! Le souci c’est qu’il pleut à verse, je n’ai pas de parapluie et je suis déjà trempé. Ceci dit, un peu plus un peu moins hein… après tout c’est l’été et il fait chaud !

Je dévale à toute allure les marches de la place Saint-Pierre (sans tomber, et rien que ça c’est déjà la classe) pour me retrouver sur les bords de Garonne (on est samedi soir et tout le monde a déjà filé !). Je pose mon trépied, je vise l’hôtel Dieu et le pont Neuf et j’active l’intervallomètre. L’heure bleue a commencé (le soleil est couché mais on voit encore bien le ciel et les nuages, c’est le crépuscule quoi), le pare-soleil permet de limiter les gouttes de pluie sur la lentille de l’objectif et mon appareil est tropicalisé (il craint pas vraiment la pluie, contrairement à moi qui suis déjà trempé).

Je capture un éclair, puis un deuxième. Je sais déjà que j’aurai de belles photos en déchargeant ma carte mémoire !

Petit éclair sur Toulouse

Petit éclair au-dessus du pont-Neuf

Je décide de rester encore quelques minutes, quand soudain (comme dans les livres), un éclair énorme déchire le ciel à tel point qu’on se serait cru en plein jour !

Je rentre vite chez moi, je regarde mes photos et j’obtiens cette photo… ça valait le coup de prendre la flotte !

Coup de foudre à Toulouse

Coup de foudre à Toulouse !

Pour la petite histoire et pour ceux que ça intéresse, ma photo était franchement surexposée. Ben oui, l’appareil avait calculé un temps de 8 secondes pour que la scène soit correctement exposée, mais il n’avait pas prévu qu’un éclair rendrait le tout franchement plus lumineux !

Heureusement avec le numérique maintenant, on peut traiter ses photos et rattraper les petites erreurs !

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